Oeuvres : Un bonheur impossible. Tome premier

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che lui annonçant l'attaque pour le 25' de ce mois. — Tant mieux ! dit Georges, je ferai connaissance avec messieurs les Anglais. ;— Tais-toi, Georges fit la marquise qui tremblait déjà pour son fils. —Pourquoi me taire, bonne maman ? Je comprends tes alarmes ; mais, quand l'ennemi menace le pays. n'< st il pas du devoir d'un bon citoyen de courir aux armes pour repousser l'envahis eur ? — Encore une fois, tais-toi, mon Georges ! ne vois-tu pas que tu me fais mourir ? Le marquis se promenait à grands pas, Ces bras croisés sur la poitrine. Alix dans un coin, réfléchissait en silence. Mangot vint annoncer que le dîner était servi. Heureux de faire diversion aux sombres pensées qui les agitaient, le marquis, sa femme, Alix et Georges passèrent dans la salle à manger. 1

III

Le 22 janvier 1810, la flotte anglaise quittait la Martinique. Elle jeta l'ancre à la Dominique, devant Roseau. Le 26 « lie appareilla de nouveau. Une division, celle du premier corps se dirigea sur les Saintes et les deux autres qui portaient le second corps et la


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