LA SCISSION
cantes aux vétérans aux civils, entente Unis et l'Angleterre, tion par la création coles primaires.
197
de l'armée et de propriétés commerciale avec les Etatsimpulsion donnée à l'instrucde lycées, de collèges et d'é-
139*. — L'Etat du Nord ne jouit pas d'une longue paix. 140*. — Le Nord-Ouest se souleva d'abord contre l'absolutisme de Christophe. Les révolutionnaires délogés de Port-de-Paix et poursuivis par les généraux de Christophe se replièrent sur le Môle. Pour les secourir, Pétion organisa plusieurs expéditions : a) celle des Gonaïves (juin 1807) qui n'aboutit pas; b) celle du grand Port-à-Piment où se distingua Lamarre; c) celle de Saint-Marc (7 septembre 1808) qui faillit tourner au désastre; d) celle du Mirebalais où le colonel Lys et ses hommes pour ne pas tomber entre les mains de Christophe pénétrèrent sur le territoire de l'Est. 141*. — La réélection de Pétion en 1811 fut pour Christophe une amère déception, — que vint encore aggraver la défection des marins de l'Artibonite. 142*. — Il voulut prendre sa revanche en attaquant Port-au-Prince avec quatorze mille hommes. La ville résista trois mois à tous les assauts. Déconcerté par la constance de Port-au-Prince, il leva le siège, mais il fit périr beaucoup de mulâtres des villes qu'il traversa en rentrant au Cap.