Les étapes de la Guadeloupe religieuse

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- 53 Il y a, dans cos doux quartiers, 5 ou 0 petites rues do traverse, et 1 églises principales : les Carmes, avec la paroisse du Fort; les Jésuites, avec l'église du Carmel ; la chapelle de l'Hôpital de la Charité, fondée en 1664 et desservie par les Religieux de Saint-Jean de Dieu ; l'église Saint-François, confiée aux Capucins. Les Cannes ont leur couvent tout près de l'Hôpital Saint-Louis, fondé plus tard — actuellement, bureaux du Gouvernement — ; ils débouchent sur la rue Saint-Ignace.

Les Jésuites ont leur habitation en hauteur de leur église, à remplacement actuel du palais du Gouverneur. Les Religieux de Saint-Jean do Dieu résident à l'angle occupé par le palais de justice. Les Capucins dominent leur église à la rue montante de la Cité. Les quatre Communautés susdites et les Dominicains font un héritage important, raconté par Labat qui en fut l'exécuteur testamentaire.

M. de Morache, frère du gouverneur Bincelin, leur abandonne les biens légués aux Religieux par le dit Gouverneur. L'Hôpital de la Charité reçoit la moitié de la succession ; les autres Communautés se partagent le reste.

□ Au départ des Jésuites (1764), la paroisse du Carmel passe quelque temps sous la direction des Capucins, et la paroisse de Saint-François sous l'autorité des Carmes. On \ oyait, ces dernières années, au mur du logis des pompes d'incendie de la ville, ces trois mots : « Place des Carmes. » C'est le parvis de Notre-Dame. Mais les Capucins qui, en 1736, avaient élevé la façade de l'actuelle cathédrale,


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