Les étapes de la Guadeloupe religieuse

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- 46 pection qu'il fit on 1696, pour fortifier l'Ile contre les attaques toujours possibles des Anglais, fut le PèreLabat qui, lui-même, fut curé au Macouba de la Martinique. Le stage antillais de l'infatigable Jacobin dura 12 ans ( 1693 1705). -

Nous avons un état religieux des Colonies françaises aux Antilles, en 17 43 ; il y est constamment parlé de paroisses :

paroisses desservies par les Dominicains ; paroisses desservies par les Jésuites ; paroisses desservies par les Carmes ; paroisses desservies par les Capucins... Nous pouvons donner le tableau général et quasi-complet des paroisses en 1763. Leurs noms, à quelques modifications près, sont les noms d'aujourd'hui. Quand nous aurons marqué cette vue d'ensemble, nous ferons, « sur les pas du Père Labat », une ronde à petites galopées sur le littoral de la Guadeloupe, essayant de crayonner la vie de chaque paroisse, jusqu'aux approches de la Révolution.

□ Voici d'abord la nomenclature des paroisses en 1763 : (1) Dans l'arrondissement actuel de la Basse-Terre, on trouvait : Notre-Dame du Mont-Carmel et la chapelle Saint-François. Ces deux paroisses étaient dans la ville: la première, tenue par les Jésuites ; la deuxième, par les Capucins. Puis viennent : Au Baillif, l'église paroissiale de Saint-Dominique ; Les Vieux-Habitants, l'une des plus anciennes de nos paroisses, sous le patronage de saint Joseph, et qui a gardé toujours le même emplacement et quelques vestiges de ses bastions.

(1) Echo des Antilles, 1913, pp. 189 et 218.


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