Les étapes de la Guadeloupe religieuse

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— 33 — Les Missions des « Isles » étaient divisées en autant do districts qu'il y avait d'ordres religieux à les desservir. A la Guadeloupe, chaque district avait à sa tète un préfet ou vice-préfet, apostolique, vice-préfet, principalement à l'époque où notre colonie dépendit du Gouvernement général de la Martinique, c'est-à-dire de 1674 à 1775. Nous parlerons principalement des Préfets apostoliques de la Mission des Dominicains. Le Père Pélican ouvre la marche en 1635. Après six mois de séjour aux îles, il est remplacé par son missionnaire : le Père Nicolas Breschet (1636-1637). Le Père Breton fait d'abord des intérims. Le Père de la Mare, prédicateur réputé en France, occupe la charge en 1641-1642. Vient ensuite, en 1646, le Père Armand Jacquinot ou de la Paix qui, bien que jeune et peu muni d'expérience — remarque notre Père Breton — fut à la hauteur de sa tâche. Les vexations de Charles Houël amènent quelques confusions dans l'organisation religieuse. Le Père Breton fait face aux exigences et aux dangers. Il part pour France en 1654. Quatre ans plus tard, en 1658, nous relevons le nom du Père Pierre Fontaine, qui dirige jusqu'en 1666 la Mission des Pères Jacobins. Il mourut accidentellement. Il se rendait dans un canot, de la Capesterre à la Basse-Terre. Le canot coula ; les passagers et le Préfet apostolique furent noyés. Son successeur fut le Père La Forcade. C'est alors que commence le Gouvernement général de la Martinique. Il nous faut continuer la liste en recourant à l'Ile voisine. Le Père Labat nous y conduit.

□ Voici le Père Raymond Carbonière, qui dut, vers 1685, réprimer le zèle du Père Paul, alors supérieur de la Mar-


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