Les étapes de la Guadeloupe religieuse

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— 217 — la question : pourquoi n'agirait-on pas de même dans toutes les Antilles, afin d'en faire disparaître la plaie génératrice de toutes les autres ?

2° LA COMMUNION DES ENFANTS

« Mais il ne suffisait pas de combattre ainsi ce grand obstacle et d'assurer, par là-même, la famille chrétienne. « Pour arriver au véritable esprit de l'Evangile et à la sanctification progressive des âmes, mes efforts se portèrent successivement sur la fréquentation du sacrement de l'Eucharistie, spécialement par les petits enfants ; sur le culte rendu à la Très Sainte Vierge et au Sacré-Cœur. « Tout d'abord, je pris soin d'établir sans retard, dans sa teneur et selon son esprit, l'application intégrale du décret Quant singulari, attirant tout particulièrement l'attention de mes Prêtres sur l'importance pratique et la nécessité, pour les enfants, de la communion pascale. « Les résultats les plus consolants, au point de vue de la piété et de la vertu, furent obtenus par ces communions d'enfants, aboutissant, pour un bon nombre et surtout dans les grands centres, à des communions fréquentes. « Quant à la première communion, dite « solennelle », qui était, dans le pays, l'occasion de véritables désordres par le luxe que l'on étalait, par les dépenses que l'on prodiguait et par les orgies — le mot n'est pas exagéré — auxquelles les familles se livraient alors, elle fut supprimée complètement et remplacée par une fête purement religieuse : « la fête des Catéchismes » : fête qui devint vite très appréciée et aimée des enfants et des parents.

MARIE IMMACULÉE, REINE DE LA GUADELOUPE

« Ayant à rappeler, lors du centenaire de la découverte de l'Ile, le souvenir de N.-D. de Guadeloupe d'Espagne,


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