Les étapes de la Guadeloupe religieuse

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- 174 — En 1819, l'Asile des Aliénés, fondé d'abord à BasseTerre, fut transféré on 1852 au plateau Sainte-Claire, paroisse de Saint-Claude. Les Sœurs n'y sont plus, et nous en connaissons la cause. A Basse-Terre, la création de l'Hôtel-Dicu (hospice civil) fut décidée en 1847, et en 1849 l'établissement fut inst allé à la Hue du Has du Bourg. Depuis, il a été transféré à Thillac, lorsque le Séminaire-Collège vint occuper, au-dessus de l'Evêché, les bâtiments do l'ancien Couvent des Capucins. En souvenir do la Jacinthe, où était le cimetière réservé aux prêtres, et où l'on trouve la tombe du vicaire général Léron, emporté le 16 décembre ISliô par le choiera, sa Chapelle fut placée sous le vocable de saint Hyacinthe. Les Stem s y continuent leur dévouement admirable. Une croix de la Légion d'Honneur a reconnu les 56 années de service de leur « doyenne » : sœur Théodulie. Ce nom est un programme : au service de Dieu ! L'hôpital civil de Grand-Bourg s'honore toujours de la présence des Religieuses. Récemment, l'Hôpital autonome Saint-Paul, de Saint-Barthélémy, fondé par le cœur et la ténacité du l'ère de Bruyn, a fait appel aux filles dé SaintPaul de Chartres. Notre hôtel-Dieu, l'Hospice Saint-Jules de la Pointe-àPitre, qui, à sa fondation (1817), les recevait avec tant d'empressement, ne connaît plus les bienfaits de leur délicate charité. Il en est de même de l'imposant Hôpital militaire de Saint-Claude. Dans ses soixante ans d'âge, il n'a gardé les Sœurs que.les trente premières années.

□ Laissons les malades nous dire s'ils approuvent ces lois draconiennes. Pour nous, nous terminons ici cet alinéa consacré à la Charité, et nous allons nous renseigner sur l'Enseignement.


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