Les étapes de la Guadeloupe religieuse

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tante de l'Ile de faire baptiser leurs enfants, enterier leurs morts, s'il n'y a une déclaration du défunt qui en dispose autrement, célébrer leurs mariages ni faire aucun acte de paroissiens ailleurs que dans les lieux qui sont nommés pour servir de cures, à peine de 300 livres de sucre d'amende pour chaque contravention. « Et afin que personne n'en prétende cause d'ignorance, sera notre présente ordonnance, lue, publiée et aftichée partout où besoin sera, et enregistrée au Greffe de la Justice ordinaire, à la diligence du Procureur du Roi do la dite île. .< l'ait à la Martinique, le 12 mai 1684. » (1)

... Ce qui, à cette date, valait pour la Guadeloupe, sonmise au Gouvernement général de la Martinique. La paroisse avait son administration temporelle, fixée elle-même par les lois.

LA

TENUE DES LIVRES

A quelques années de là, on fit une inspection générale de tontes les paroisses, on constata d'énormes négligences, surtout dans la tenue des livres, d'autant plus regrettables (pie les actes signés du Curé faisaient autorité civile. On imposa une règle uniforme, et de Champigny établit des décrets sur :

La tenue des livres ; Les devoirs des Marguilliers ; L'équilibre des budgets ; La mise à pied des employés incapables ; L'emploi des fonds ;

(1)

Abbé

REXXARD,

Paroisses Je la Martinique, p. 7.


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