Les étapes de la Guadeloupe religieuse

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— 115 — « Après 1763, Mario-Galante est administrée Commandant et un Aide-Major. » (I)

par un

Le recensement de 1670 signale trois Religieux missionnaires, deux églises et 1.276 habitants. Celui de 1753 élève à 5.521 la population totale de l'Ile.

□ Les trois paroisses de Marie-Galante dépendaient de la Mission des Carmes. Vers 1789, le Père Toulmé, que nous avons déjà rencontré au Vieux-Fort-Royal de la Guadeloupe, était curé de Grand-Bourg. Le Père Martïnoau desservait la cure de la Capesterre. Celle du Vieux-FortSaint-Louis était vacante. Ce quartier, peu salubre, restait souvent sans missionnaire attitré. Le bourg de Saint-Louis, en 1782, était sous le patronage de l'Immaculée Conception. En 1783, la ville de Grand-bourg n'était pas, comme aujourd'hui, toute plane. Entre les rues Jacob et Feaurenom, à la Hue de l'Eglise, s'élevait le petit morne qui n'a été rasé qu'en 1838. A la même époque, le pavage des rues, dont une partie subsiste, était de galets qu'on tirait de la Guadeloupe, et que des GOÊlettes transportaient à Marie-Galante. « Comme de nos jours aussi, la Capesterre, avec son unique rue, présentait l'aspect d'un simple village. La partie principale du bourg a été, depuis, détruite par les flammes ; elle s'étendait auparavant bien au-delà de la place actuelle de l'église. On y remarquait le Morne des Pères. « A S a ragot, une chapelle ancienne, avec les tombes intéressantes des compagnos d'armes de M. de Théméricourt. l'appelait les débuts difficiles de la colonisation. »

□ (1) BALLET.


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