— VII — santes : celle de missionnaire.
Prérogative
nullement contestée
les autres puissances, mais constatée au contraire, l'occasion se présentant, comme l'a fait le célèbre aviateur italien, le. maréchal lialo Balbo.
par
On lit, en
effet,
dans son journal du bord, lorsqu'il
surride Montréal :
Champlain est le marchand missionnaire. Pendant « Samuel de
type
le
plus parfait du
onze ans, il travaille à
établir la domination française au Canada... « Le charte
lieu,
de
1627,
qui
de Richevis-à-vis des Anglais lès documents qui, par la suite, porte
le
grand nom
a consolidé les droits de la France
et des Espagnols. Dans tous
ont fixé
plus exactement le statut de la Colonie, se retrouve
toujours la recommandation d'amener les peuples — les peuples habitant la nouvelle France — à la connaissance de Dieu, et les faire se policer. Cela explique la puissance durable de l'empire catholique sur cette terre du Canada. » (1) Samuel de Champlain est donc, d'après
Balbo,
«
le plus
parfait du marchand missionnaire ». Rien de plus vrai, de plus chrétien et de plus français que cette heureuse définition, que cette association de ces deux mots : marchand et missionnaire. Marchand et missionnaire.
Pour
se convaincre de la
justesse de celte définition, il suffit de rappeler que Richelieu et ses successeurs, grands maîtres de la Navigation, traitant
avec
(1)
des compagnies de commerce privées, leur enjoignaient
BALBO.