( 444 ) dernière , il y avoit deux peuplades , contenant environ soixante personnes , restes infortunés d'un très-grand nombre qui existoient dans cette partie, avant le désastre de rétablissement qui fut tenté en 1763. Un colon nommé Terrason, établi à Carouabos, à environ deux lieues et demie sous Je vent de Kourou, a rassemblé près de lui, et en quelque sorte adopté ,une petite peuplade d'Indiens. Il les a encouragés à la culture. En leur donnant quelque idée de nos jouissances, il leur a appris à se les procurer par leur travail. Il les a sur-tout instruits dans l'art de soigner les bestiaux, art dont il leur a fait connoître tous les avantages. Les Indiens du quartier de Sinamary ont été affranchis, comme les autres, de toute corvée et de toute servitude envers les blancs. Ils ont cultivé des plantations , pour lesquelles on leur a fait présent de quelques outils. D'autres du même voisinage ont, demandé des bestiaux. L'administration les y avoit invités, non moins que l'exemple des Indiens d'Iracoubo , qui avoient reçu dix vaches et un taureau. On leur procura, pendant deux mois un homme pour les instruire à soigner ces ani-