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( 59 ) de tout mon cœur et tant que je vivrai,
» par my saloby you, lango alla my hatty, » so langa me lyby ; — Un conte agréable, » par ananassy tory ;—Je suis très-chagrin, » par me hatty brun ; — Vivez long-temps, » » » » » » »
si long-temps que vos cheveux deviennent blancs comme du coton, par leby langa,
tay - tay , ta-y you wyry wyry tan wity liky catou ; — Petit, par pykin ; — Trèspetit, par pykinini ; — Adieu ! je meurs, je vais trouver Dieu, adiosso, cerroboay, my de go dede , me de go na my gado. On
peut remarquer, dans cet idiome, plusieurs mots d'anglais corrompu, dont on commence à ne plus se servir dans la capitale, mais qui sont toujours employés dans les plantations éloignées : par exemple, j'ai entendu une vieille négresse de la plantation de GoetAccord sur la Cottica, dire « We lobée fo » lebee togeddere » ; ce qui signifioit, nous aimons à vivre ensemble; et pour exprimer la même idée à Paramaribo, on diroit way
louko for tanna marandera. La musique vocale des nègres est, comme celle des oiseaux, mélodieuse, mais sans mesure. Souvent ils exécutent une sorte de chant de la manière suivante : l'un d'eux prononce