Voyage à Surinam et dans l'intérieur de la Guiane. Tome troisième

Page 270

( 262 ) l'emploie à des solives et pouf t es , enfin pour tout ce qui est à l'abri. On y trouve de trèsbeaux blocs ou billes carrés , dont on fait scier des planches propres à palissader les maisons; mais qui ne sont pas trop bonnes pour des planchers, à cause que ce bois se dejette. L'on retrouve cet arbre dans les profondeurs des habitations, à la côte de l'ouest; mais ils y sont plus petits. Le balata, si commun à Surinam et à Berbiche , est ici extrêmement rare. . I! en est de même des bancs de coquillage, si communs aux rivages de Surinam et de Berbiche , ils ne se trouvent point du tout sur ceux des rivières d'Esséquébo et de Démérary. On commence à voir quelques coquillages, quand on dépasse Coerabanne, vers l'est, en allant du côté de Maheyca; mais à l'est de cette dernière crique, ou pour mieux dire de cette rivière, il y en a un banc considérable , et la côte depuis-là jusqu'à Mahi cony, en est toute remplie. Pour fixer les idées sur les localités pour le choix des meilleures terres, d'après les renseignemens les plus sûrs que j'ai pu me procurer , on ne peut regardée comme suffisamment riches à Démérary que les terres de la rive de


Issuu converts static files into: digital portfolios, online yearbooks, online catalogs, digital photo albums and more. Sign up and create your flipbook.