( 43 ) pendans l'un de l'autre , mais auxquels nous étions également subordonnés , rendit , en ce
point, notre arrivée à Paramaribo des
plus désagréables , tant aux officiers de notre régiment, qu'à ceux des troupes de la compagnie.
Cette brouillerie fut cause qu'au
bout de quelques semaines de séjour, le gouverneur trouva bon de déclarer à notre commandant :
—
et
Que les nègres rebelles
» ne paroissant plus disposés à troubler la » tranquillité de la colonie , ses
propres
» troupes et le corps de nègres chasseurs » suffiroient à sa défense ; >J
qu'en
consé-
quence les soldats de marine du colonel
»
Fonrgeoud
»
étoit libre de les remmener en Europe
n'étant plus nécessaires , il
» quand il le jugeroit à propos. » Lorsque cette déclaration fut, communiquée à nos messieurs, les uns la reçurent avec plaisir; les autres avec peine. On songea, cependant, aux préparatifs du départ; mais quelques jours après il furent, suspendus, les habitans ayant demandé très-haut que nous restassions. Les provisions de bois et d'eau furent donc interrompues , mais les vaisseaux, par spéculation , furent toujoursa tenus en commission,Ce fut dans cet intervalle