( 343 ) Le 6, je reçus de Paramaribo six gallons de rhum, et j'en donnai quatre au colonel. Vers six heures du matin, deux de nos esclaves, qui étoient allés couper des lataniers, nous donnèrent avis qu'une troupe de rebelles avoient passé à la distance d'environ un mille du camp; qu'ils étoient commandés par un de leurs capitaines, nommé Arico, à qui nos deux nègres avoient parlé sur le rivage de la Cormoetibo-Crique, mais qu'ils ne pouvoient dire de quel côté l'ennemi avoit pris, tant ils furent effrayés. D'après cette information, nous reçûmes ordre de les poursuivre à la pointe du jour. Le lendemain, en conséquence , tout le monde fut prêt à cinq heures, et, après avoir laissé un détachement pour garder les munitions, nous dirigeâmes notre marche vers le lieu où les rebelles s'étoient montrés. Nous vîmes ici un grand palmier qui flottoit sur l'eau , et étoit attaché à l'autre rivage par des lianes; ce qui annonçoit clairement tous les dindons , les canards et autres animaux domestiques
dehors ; et le soir , il oblige les traîneurs
de rentier : pour lui , il ne se renferme pas; il se couche ou sur le toit de la basse-cour , ou sur quelqu'arbre voisin. ( Dict. d'Hist. Nat.) ) y
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