INTRODUCTION
Lafcadio Ηearn découvril les tropiques en 1887, et celle découverte marqua, pour ainsi dire, le lournanl de sa vie. En débarquant à Saint-Pierre, il compril que « la Circé tropicale » l'αυail envoûté et qu'il ne saurait jamais se libérer de son ensorcellement. El, de fail, il éprouva, même au Japon, et jusqu'à sa mort, une nostalgie irrésistible pour ces pays de soleil et de couleur où il eût souhaité « vivre toujours », et où il passa deux des plus heureuses années de son existence si tourmentée. Sainl-Pierre l'enchanla : il en aima, selon son expression, « tous les délours, tout s les pierres qui semblent murmurer sous les pas de celle population fantastique, — de celle population de mille el une nuits ! » Son enthousiasme ne connut pas de bornes : « tout est divin, tout le monde est honnête, gai, courlois à Saint-Pierre. » Il avoua que le Nord lui paraîtrait doré-