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MARTINIQUE,
La
1733.
France
GUADELOUPE
cède
ET
Sainte-Croix
DÉPENDANCES
au
Danemark
pour
738.000 francs ; nous n ' o c c u p i o n s plus en fait cette île depuis trente ans. Larnage,
1734.
gouverneur
gouverneur de la
de
la
Grenade,
est
nommé
Guadeloupe.
A partir de cette d a t e , l ' i m p ô t de capitation est p a y é
1735.
exclusivement en argent : il est de 6 livres. Le numéraire m a n q u a n t aux îles ou y étant p r o m p -
1736.
t e m e n t accaparé, il est décidé que les capitaines de navires v e n a n t de France seront tenus de vendre leurs m a r c h a n dises contre des denrées des îles propres à être écoulées en France, à des prix n o n plus imposés, mais débattus de gré à gré. Afin de se libérer, s'il était nécessaire, des exigences de c o m m e r c e causes
de
métropolitain
disette, le gouverneur,
M.
et de parer de
aux
Champigny,
ordonne de planter, entre autres cultures, le plus possible, 25 pieds de bananiers par tête d'esclaves (7 s e p t e m b r e ) . — 29 mai. — Les cafés p r o v e n a n t de nos colonies sont autorisés à pénétrer en France m o y e n n a n t certains droits, en concurrence avec la Compagnie des Indes qui avait seule le droit d'en
importer. L ' e x c é d e n t
d'importation
pourra être entreposé p e n d a n t six mois a v a n t de passer à l'étranger. — A la suite de cette mesure, la culture d u café se d é v e l o p p e rapidement aux Antilles. —
Un violent tremblement de terre est cause des plus
grandes pertes à la Martinique et à la G u a d e l o u p e . 1737,
16 mai. — Ordonnance dispensant les capitaines de
transporter des engagés, et leur prescrivant de
porter
à leur place les soldats nécessaires à la sécurité des îles. 1738.
L'introduction
des esclaves des Antilles en
France
étant interdite, elle est cependant tolérée pour permettre