Trois siècles d'histoire antillaise : Martinique et Guadeloupe de 1635 à nos jours

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MARTINIQUE,

GUADELOUPE

ET

DÉPENDANCES

au c o m m e r c e colonial. Les marchandises françaises d e s tinées a u x colonies p e u v e n t sortir d u r o y a u m e sans p a y e r de droits ; il en est de m ê m e des marchandises étrangères entrées dans le r o y a u m e et a y a n t déjà p a y é les droits. Les denrées coloniales introduites en France ne p a y e n t que des droits m o d é r é s , et si elles sont destinées à l'étranger, elles p e u v e n t être entreposées m o y e n n a n t un droit de trois p o u r c e n t . L e régent, qui jusqu'alors avait négligé Sainte-Lucie,

1718.

entreprend d ' e n faire une succursale de la Martinique. Il en donne la concession au maréchal d'Estrées, g o u v e r neur de Nantes, et l'administration au gouverneur de la Guadeloupe. Vers 1718. Obligation p o u r les c o m m a n d a n t s

de navires

d ' e m b a r q u e r p a r v o y a g e à titre d'engagés de 3 à 6 personnes, âgées d e 18 ans au moins et 40 au plus. L e régent d o n n e ordre d e cesser toute

1719.

installation

à Sainte-Lucie. — 12 mai. — Ordonnance obligeant les capitaines de navires à transporter a u x îles des v a g a b o n d s c o n d a m n é s aux galères p o u r y servir p e n d a n t cinq ans en qualité d'engagés.

Les planteurs

signalent

le danger

d e ces

déclassés. — 17 novembre. —

Il est interdit a u x gouverneurs

d ' a v o i r des propriétés dans les colonies. 1720.

Les administrateurs Feuquières et Bénard autorisent,

c o m m e leurs prédécesseurs, le trafic des sirops a v e c les colonies étrangères. — décembre. — On frappe p o u r les îles une monnaie particulière, mais o n continue d'exiger en sucre l ' i m p ô t de capitation

fixé

en principe à 50 kgs par tête d ' e s -


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