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MARTINIQUE,
GUADELOUPE
ET
DÉPENDANCES
— 24 août. — En v u e de protéger la multiplication des bestiaux, une ordonnance p u n i t d e 1.000 l. d ' a m e n d e quiconque
abat
une génisse
o u une v a c h e
portante.
Cet acte reprenait un t e x t e d u 5 juin 1 6 7 9 . — L a p o p u l a t i o n des Iles s'élève à 52.000 âmes se répartissant ainsi : 15.194 âmes à la Martinique. 11.149
—
à la G u a d e l o u p e .
10.269
—
à Saint-Christophe.
992
—
à Saint-Martin et Saint-Barthélemy.
587
—
à la Grenade.
2.296
—
à Marie-Galante et Sainte-Croix.
800
—
à Cayenne.
10.000
—
à la Tortue et à S a i n t - D o m i n g u e .
L a p o p u l a t i o n noire s'augmentait tous les ans de 2 à 3.000 individus. —
D é b u t des relations entre Nantes et les p a y s d u
Nord (Dantzig, K œ n i g s b e r g , R i g a , e t c . . . ) , grâce a u x retours des îles (sirops et sucres). Quarante ans plus tard Nantes envoie dans ces p a y s des
quantités
considérables
d e produits
antillais. Par
H a m b o u r g , où sont installées trente raffineries, elle atteint les marchés russes et
finlandais.
1685-1688. Transportation
a u x Iles d e « religionnaires »
des Cévennes et d e Lorraine. 1686, 30 septembre. — O r d o n n a n c e édictant q u e le n o m b r e des engagés devra être égal à celui des esclaves travaillant sur les propriétés. Elle n e p u t être appliquée. — 16 novembre. — Traité d e Londres entre la France et l'Angleterre. Les d e u x p a y s s'engagent à ne pas c o m mercer a v e c les colonies d e l'autre. Cet acte avait égalem e n t pour o b j e t de soustraire les possessions d ' o u t r e - m e r