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MARTINIQUE,
GUADELOUPE
ET
DÉPENDANCES
l'Angleterre Saint-Christophe, A n t i g o a et Montserrat ; elle reçoit l ' A c a d i e . L ' a c t e « uti possidetis » règle les relations anglo-hollandaises. la
L'Angleterre
Hollande
conserve
la
Nouvelle-Belgique,
et
Surinam.
Les Hollandais possèdent alors, outre leur G u y a n e , les îles de Curaçao, B o n a v i e , A r u b a , Saint-Eustache, Saba et la partie sud-est de l'île Saint-Martin. — L e P. Dutertre publie sa célèbre Histoire des Antilles 1668.
habitées par les
Générale
Français.
Colbert préconise une sorte de fédéralisme é c o n o m i q u e
entre les Antilles et le Canada, afin que ces puissent
se soutenir
mutuellement
en
cas
colonies
de
conflit.
L e c o m m e r c e ne prit de réelle consistance q u ' à
partir
de 1730. — L'esclave est déclaré meuble n o n sujet à h y p o t h è q u e , mais i m m e u b l e par destination dans les successions
et
inséparable d u fonds en cas de v e n t e . Il s'agit de conserver à la sucrerie la m a i n - d ' œ u v r e nécessaire à son
exploi-
tation. L e Code Noir de 1685 considérera en son article X L I V l'esclave c o m m e meuble u n i q u e m e n t . A la suite des protestations des colons, l'arrêt d u 22 a o û t consacrera l'usage 1667.
1687
antérieur.
Jean de Baas, marquis de Castelmore, est n o m m é en
remplacement de M. de T r a c y , a v e c le titre de gouverneur général des Iles. Il d o i t s'installer à la Martinique au lieu de Saint-Christophe l'administration.
où résidait jusqu'alors le chef
de
Le marquis de Baas était le frère
de
Paul de Castelmore, dit le Baron de Baas, et de Charles, c o n n u sous le n o m de sa mère c o m m e le chevalier d ' A r t a gnan-Montesquiou,
le héros de D u m a s .
Paul de Castel-
m o r e était une créature de Mazarin qui l'avait
envoyé
en mission d i p l o m a t i q u e auprès de Cromwell en
1654