Trois siècles d'histoire antillaise : Martinique et Guadeloupe de 1635 à nos jours

Page 49

1635-1674

45

L ' O r d r e d e Malte (St Christophe)

500.000

»

D u Parquet (Martinique)

120.000

»

Cérillac (Grenade)

100.000

»

Un capital réel de 1.415.000 francs était j u g é nécessaire p o u r le b o n f o n c t i o n n e m e n t de la Compagnie ; on p o u r v u t à la différence par des emprunts et des m o y e n s d e f o r t u n e . H o u e l , ancien gouverneur d e la G u a d e l o u p e , fut l'un des d i x premiers directeurs. — 5 novembre. — T r a c y part pour la Grenade, où il n ' y a plus q u e 150 habitants. Il en chasse Cérillac, fils d u gouverneur et y installe V i n c e n t . — Cette î l e , étant excentrique,

est p e u à p e u a b a n d o n n é e

à

elle-même.

Après avoir c o m p t é 500 habitants, elle n ' e n avait plus que 150. — 11 décembre. —

Établissement des Conseils S o u -

verains de la Martinique et de la G u a d e l o u p e . 1665.

A d o p t i o n des unités de mesure de Paris. L e pas reste

à 3 pieds et d e m i au lieu d e 5. — 15 septembre. —

Arrêt

marquant

une nouvelle

offensive contre le c o m m e r c e hollandais a u x Iles. A leur sortie de la c o l o n i e , les sucres vendus a u x étrangers sont taxés d e la manière suivante : 22 l. 10 s. sur les sucres raffinés. 15 l. sur les cassonnades. 7. l. 10 sur les m o s c o u a d e s . 6 l. sur les sucres d e San T h o m é . 4 l. sur les sucres bruts. A leur entrée en F r a n c e , les sucres étrangers sont soumis à des droits 2 à 5 fois plus élevés (7 £ 10 à 22 £ 10) q u e ceux

perçus

sur les sucres apportés

par les Français

(4 £ ) . 1667, 31 juillet. — Paix de Bréda. L a France restitue à


Issuu converts static files into: digital portfolios, online yearbooks, online catalogs, digital photo albums and more. Sign up and create your flipbook.