« Les possessions
les plus
importantes
que les
Français
ont acquises avec le temps sont la moitié de l'île SaintDomingue,
la Martinique,
la Guadeloupe
et
quelques
petites îles Antilles ; ce n'est pas la deux-centième des conquêtes avantages...
espagnoles, »
mais on en a tiré de
(VOLTAIRE,
l'esprit des Nations,
PREMIÈRE
Essai
sur
les
partie grands
mœurs
et
chap. C L I I ) .
PÉRIODE
:
1635-1674
« Les Antilles ne sont absolument que des établissements
de
commerce
»,
les
célèbres
Instructions
au
c o m t e d ' E n n e r y et au Président de Peynier, Gouverneur et Intendant de la Martinique, l'affirmaient
en
1765
presque solennellement. L'auteur
de
ces
instructions
était
Jean-Baptiste
D u b u c , le premier député que les Iles du V e n t aient eu auprès du R o i , à Paris, où il se fit rapidement remarquer par le Duc de Choiseul, qui lui confia la direction du Bureau des Colonies. On ne saurait donc s'étonner que l'histoire
de la Martinique et de la
Guadeloupe
soit avant t o u t une histoire économique. Pas une de leurs institutions qui ne soit inspirée du souci de f a v o -