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LA
transporter
à
GUADELOUPE
Pointe à Pitre
(5 d é c e m b r e ) .
Collot
l'y
suit. L a Commission lui d e m a n d e d'être sous son contrôle le chef militaire d'un conseil exécutif, il refuse. L a Commission se transforme alors en Corps représentatif révolutionnaire (21 d é c e m b r e ) ; les c o m m u n e s ne suivent pas le m o u v e m e n t . 1794. Le mais
Corps
à
représentatif décrète
l'élection
d u tribunal
de
Collot
d'accusation,
district les
modérés
l ' e m p o r t e n t ; en riposte, le Corps représentatif p o u s s e , à Basse
Terre,
au
massacre
des
prisonniers,
Collot
les
c o u v r e de son corps et les sauve (10 février). L e 21 février, on a p p r e n d le d é b a r q u e m e n t des Anglais à la Martinique. L a p o p u l a t i o n , craignant de rester sous le j o u g des terroristes, paraît p e u disposée à la r é s i s t a n c e ; néanmoins Collot prend t o u t e s les mesures de
défense
p o s s i b l e s ; il arme 500 esclaves. A u d é b u t d'avril, les Anglais s'emparent
de
Sainte-
L u c i e , le 9 ils o c c u p e n t les Saintes, et le 1 1 , c o m m a n d é s par l'amiral
John
J e r v i s , ils d é b a r q u e n t au Gosier et
o c c u p e n t sans difficulté la Grande Terre. L e 1 6 , ils d é b a r q u e n t a u x environs de Basse Terre. L e feu est m i s à la ville. Sans m o y e n s de défense, Collot capitule le 20 avril. L'occupation
anglaise, qui dura moins de d e u x
mois,
fut a c c o m p a g n é e d'une réaction contre les m o n t a g n a r d s . Marie-Galante qui, dès le 12 février 1793, s'était donnée une administration indépendante le n o m d'Assemblée
de 12 m e m b r e s
sous
coloniale administrative, t o m b e égale-
m e n t au p o u v o i r des Anglais, qui installent un commissaire dans
chacune des trois paroisses, le Grand
Capesterre et Saint-Louis
(21 avril).
Bourg,
la