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1763-1802
d'incompatibilité, et alors la loi de la prohibition, t o u t essentielle qu'elle est, d o i t néanmoins céder. » En
conséquence,
le Mémoire
autorise
sirops-comestibles, y ajoute l'introduction
le
commerce
de la m o r u e
sèche e t établit à Sainte-Lucie un p o r t d ' e n t r e p ô t où d e v r o n t s'échanger les produits des Iles contre les denrées étrangères. Cette concentration d u trafic engendra, p a r suite des frais de transport, une élévation d u cours des sirops français et rendit, en fait, leur achat impossible aux Anglais et aux Hollandais. Ainsi, en dépit des intentions d u G o u v e r n e m e n t le n o u v e a u texte législatif anéantit le
commerce
qu'il
prétendait
— 16 décembre. —
Lettre
consolider.
(Voir
1784).
d u R o i p e r m e t t a n t , en
échange des sirops et des tafias, l'introduction a u x Iles de nègres étrangers par des navires v e n a n t directement des Côtes d ' A f r i q u e , à condition q u e la cargaison supérieure à 180 têtes. Le g o u v e r n e m e n t
soit
finissait par
accorder lui-même l'autorisation qu'il avait suffi d'attribuer l'année précédente à L e Mercier de la Rivière p o u r permettre
a u x adversaires
d e ce dernier d ' o b t e n i r
sa
disgrâce. — Choiseul fait introduire à la Martinique des familles alsaciennes qui s'établirent à « Champ Flori » dans le centre de l'île. 1766, 4 mars. — Création d'une p o s t e , projetée depuis 1 7 3 9 . — D u b u c d u Ferret, frère d e Jean-Baptiste
Dubuc,
est n o m m é représentant d e la Martinique à Paris. 1767, 29 juillet. — Arrêt d u Conseil confirmant le p o r t d'entrepôt
de Sainte-Lucie
S a i n t - D o m i n g u e , au Môle —
et en créant un second à Saint-Nicolas.
Petit d e V i é v i g n e , fils d'Emilien
Petit, publie le
Code de la Martinique. Des suppléments paraîtront en 1772 et 1786.