L'ILE
DE
CUBA.
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Il y a des Espagnols à qui ces coraux rapportent plus de cinq à six mille écus par an, sans faire de grande dépense ; mais aussi ils courent le risque d'être pillés par les corsaires, qui viennent enlever les bêtes p o u r ravitailler leurs vaisseaux. Les porcs ont beau être cachés au milieu des bois, les corsaires ne laissent pas de les trouver ; car lorsqu'ils prennent quelque Espagnol, ils lui donnent la gêne, pour lui faire déclarer le lieu où ils sont, et celui-ci les y conduit. Depuis le port de Xagua jusqu'à Montamano, il y a beaucoup 13
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