NOTES SUR OEXMELIN. est la suivante : Tome premier
11
: 11 ff. lim + 248 pp.
table. Tome second : 3 ff. + 285 pp.
+ 17 pp. pour
+ 8 ff. pour la
la table et le pri-
vilège . 1
La traduction française
est due au sieur Jean de Frontignières,
qui occu-
pait en 1653 la charge de prévôt des maréchaux de Montfort
l'Amaury,
qui avait déjà publié en 1684, chez Christophe Journel, les «
Avertissements
de Vincent de Lérins touchant les Nouveautés profanes ques ». On a souvent prétendu que Frontignières français pour
et
de tous les héréti-
n'avait fait que mettre en
la version anglaise. Il nous paraît plus vraisemblable qu'il ait pris
modèle la version espagnole ; car il montre
en vingt endroits
qu'il
savait cette langue, tandis que rien ne nous permet de penser
qu'il entendît
l'anglais. Cependant,
le texte
si l'on compare
à la version française
gnol— ou le texte anglais qui n'est que l'exacte reproduction de on relève
chez Frontignières
de très
qui ne figurent
nombreux
chapitres
entiers
précision
des détails nouveaux — faits,
passages
et même
des
antérieures.
La
dates et noms de personnages
—
pas dans les versions
nous interdit de les considérer comme des interpolations en conclure que Frontignières, de la préface
française,
2
l'originale
hollandaise
crit, dit d'ailleurs
de l'éditeur. Il faut
qui connaissait Œxmelin
a réellement
écrit sans doute en français ,
espa-
l'espagnol—,
comme cela ressort
travaillé sur un manuscrit
nouveau,
et dont le texte était plus copieux que celui de
et des versions
Frontignières,
qui en dérivent,
était difficile
manus-
« Ce
à entendre,
et
encore
plus à faire entendre aux autres, parce qu'il se rencontrait presque
partout
des endroits obscurs...
expres-
sions, de déterminer
Il a été nécessaire de changer les mauvaises les sens suspendus et d'éclaircir
les endroits
obscurs.
Car nous sommes dans un siècle où l'on veut que toutes choses
frappent
d'abord dans un ouvrage,
sautent aux yeux et s'offrent
d'elles-mêmes,
où
l'on ne voit que trop de gens qui ne veulent pas se donner la peine de chercher : aussi n'a-t-on rien oublié pour leur épargner
cette peine...
»
1. Une édition, datée de 1713, porte l'adresse suivante : « A Paris, et se vend à Bruxelles chez les T'Serstevens, Libraires et Imprimeurs. M. D G C . X I I I . Avec approbation et privilege. » Elle n'est autre que l'édition de 1688, munie d'un nouveau titre. 2 . A la page 18 de la préf. de 1686, on voit Œ x m e l i n « traduire en notre langue » un manuscrit espagnol que publie Frontignières,