( 50 ) voilà ma religion et le fond de mon âme : la liberté dans le cœur de l'homme est le feu sacré de l'autel de Vesta ; les gouvernemens ne peuvent ni l'allumer ni l'éteindre. Je ne suis libre que quand un seul chef commande dans ma famille ; je n'en veux pas plus dans un état. L'anarchie est l'ivresse de la liberté ; la république est un beau songe, et l'uniformité de l'ordre et l'unité sont l'aliment sacré du premier litre et du droit que l'on ne peut aliéner qu'en voulant l'étendre ou le partager
Voilà mes principes
mon erreur étoit bien pardonnable ; j'en appelle au témoignage des hommes probes. Aucune faction, aucun parti n'eut jamais de rapport avec moi; je les défie tous sur ce point.