Contribution de la Guadeloupe à la Pensée Française

Page 161

MELVIL-BLONCOURT

Né à Grand-Bourg, le 11 août 1823. Décédé à Paris, le 9 novembre 1880.

S

du lycée Louis-le-Grand, il obtint sa licence de la Faculté de Droit de Paris, et fonda au Quartier Latin le Journal des Ecoles. Melvil-Bloncourt se jeta dans le mouvement politique et, en 1848, il collaborait à la Vraie République, au Peuple, à la Voix du Peuple. Arrêté au 2 décembre, il fut enfermé à la Conciergerie, puis relaxé (1). Il s'occupa alors de travaux littéraires et économiques. Il fit paraître la France Parlementaire, recueil destiné à faire connaître les grands orateurs politiques depuis la Révolution. Pendant tout le Second Empire, Melvil-Bloncourt collabora à un grand nombre de dictionnaires, encyclopédies, revues et journaux, notamment à la Biographie Universelle de Didot, au Dictionnaire Universel de Maurice Lachâtre, au Dictionnaire de Commerce et de Navigation, à l'Encyclopédie Générale, au Dictionnaire des Communes de France, au Courrier de Paris, au Journal des Economistes, à la Revue du Monde Colonial, au Siècle, à l'Illustration, à la Revue Politique, au Courrier des Deux-Mondes, au Réveil, au Citoyen, à la Vérité, à l'Orphéon, à la Production Littéraire, etc., etc. ORTI

(1) M. Ch.-L. Chassin. dans son ouvrage Souvenirs d'un Etudiant de 48, préfacé par M. H. Monin, parle de Melvil « un mulâtre ». qui avait pris part aux « agitations préparatoires de la Révolution de février », et qui se retrouva à la Conciergerie à la suite d'une manifestation d'étudiants et qu'il rencontra, peu après, au coup d'Etat du 2 décembre, dans un comité de résistance. « Il professait pour EdgardQuinet, dit M. Ch.-L. Chassin, une admiration fanatique, exclusive. Il discutait Michelet. il réputait Quinet indiscutable. »


Issuu converts static files into: digital portfolios, online yearbooks, online catalogs, digital photo albums and more. Sign up and create your flipbook.