La vérité et les faits ou l'esclavage à nu dans ses rapports avec les maîtres

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— 32 — celle du 24 septembre 1828, celle de 1839 et surtout celle du 5 janvier 1840 ; même après la prétendue charte coloniale de 1833. On voit, après tant d'essais infructueux pour améliorer le régime disciplinaire des esclaves ; ce que l'on peut espérer de la nouvelle loi de 1845. —Voyez la Réforme du 2 janvier 1846 et 28 du même mois. Puisque nous avons prononcé le mot sacramentel de discipline légale, disons que c'est encore là un monstrueux abus d'un nom moral, qui tient la place de tout ce qu'il y a de plus immoral dans l'espèce; c'est le mot perfidement hypocrite, comme tant d'autres que nous avons déjà signalés, qui recèle toutes les formules d'arbitraire brutal et de despotisme cruel à l'usage de ceux en faveur de qui il a été créé; il entre toujours fatalement dans les rapports véridiques ( quand ils se donnent la peine d'en faire), des maîtres barbares qui ont à justifier les sévices excessifs qu'ils ont cru devoir exercer, ou dans les décisions souvent regrettables des administrateurs et des magistrats qui les autorisent. On peut voir ici des pièces officielles qui prouvent que de jeunes esclaves ont été cruellement châtiés, au nom de la discipline, pour n'avoir pas su servir de commandeurs, — lisez bour-


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