La vérité et les faits ou l'esclavage à nu dans ses rapports avec les maîtres

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— 209 — N° 124. Saint-Pierre, le 3 septembre 1845.

A MONSIEUR FRANCE,

CHEF D'ESCADRON DE A

GENDARMERIE,

SAINT-PIERRE.

Monsieur le Commandant, N'ayant pas eu l'honneur de vous rencontrer chez vous, à deux reprises différentes, et craignant votre prochain départ, je viens vous prier au nom de mes compatriotes, de vouloir bien nous recevoir demain matin sur les huit heures, pour vous témoigner nos regrets et notre gratitude... Veuillez, Monsieur le Commandant, adhérer à notre demande et agréer en même temps les sentiments les plus respectueux de la parfaite consideration de votre très-humble et très-obéissant serviteur.

Saint-Pierre, le 4 septembre 1845. A MONSIEUR FRANCE,

CHEF A

D'ESCADRON DE GENDARMERIE,

SAINT-PIERRE.

Monsieur le Commandant, J'ai l'honneur de vous donner ici le nom des membres de la députation que vous avez bien voulu- recevoir aujourd'hui à votre hôtel : E. Nouille, négociant; Montout aîné, propriétaire; Numa Rondeau, propriétaire ; Alexandre Berne , négociant ; Labidard, négociant ; Lapoquéotte fils , négociant, Savignac, propriétaire; A. Defaye, négociant. Recevez, Monsieur le Commandant, etc. ***

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