— 106 — travailler aux cannes, malgré la promesse de son maître; elle fut maltraitée avec les circonstances les plus cruelles pour lui avoir rappelé d'avoir manquea ses engagements. Tels sont les faits que j'avais signales à M. le procureur général; et si, quand cette femme, après sa fuite de chez son maître, est venue se plaindre auprès de moi. comme tant d'autres, je n'ai point fait de rapport et je ne les ai point envoyés a l'autorité
judiciaire
. c'est parce que, en
pareil cas , presque toujours ces malheureux esclaves étaient reconduits auprès de leurs maîtres pour être châtiés plus cruellement de ce qu' on
n'avait pas cru devoir justifiées que par
donner suite à des plaintes, qui n'étaient
les sillons sanglants qui couvraient leurs corps et qui souillaient leurs haillons.
nominativement M. Adam, substitut à qui a repousse mes observations relativement affreux sévices exercés par le sieur Jules Dispagne
Je puis citer Fort-Royal, aux
envers les esclaves Coralie et Himitée. Voilà ce qui explique le
paragraphe
de la
lettre
de M. le
procureur-général et qui est en contradiction avec les doctrines de M. Mathieu et de M. le directeur de du
17
février
l'intérieur,
1845.
42. Ce 15 juin 1845.
Mon Commandant,
votre demande verbale, j'ai l'honneur de votre connaissance qu'il existe encore plusieurs
D'après
porter
a
cachots sur diverses habitations du Vauclin. Savoir :
1° — Il
y a en deux sur l'habitation à M. de Meynard
(au Saucouci), gérée par M. Cassou.