LA
que
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GUADELOUPE
le Gouvernement de la République leur
offre. Pour appuyer ses arguments il annonce
d'une prochaine flotte, puissante, chargée de réduire les colonies rebelles. Ces tracts,font naître des dissenssions dans les Assemblées locales et un parti républicain l'arrivée
se forme qui menace de t roubler les deux colo-
restées jusqu'alors fidèles au roi, grace à l'expulsion des chefs patriotes. Les deux gouverneurs, en parfaite harmonie, décident,
nies
l'envoi de députés aux Puissances coalisées
pour leur demander de les aider à conserver à la Royauté les deux îles. Mais à la Guadeloupe l'Assemblée coloniale
perd de plus en plus son influence et petit à petit tous les hommes de couleur
qui en faiparticiper
saient partie se retirent pour mieux
prépare. 20 décembre 1792, le mot d'ordre est donné. Les ateliers sont abandonnés. Un rassemblement considérable d'hommes de couleur et de noirs se forme à Pointe-à-Pitre, s ur la place Sartines1, et tout à coup une fanau mouvement qui se Le
fare éclate. De la caserne, les soldats sortent
en faisant claquer au vent les plis du drapeau tricolore et la foule surexcitée, grossie des matelots des navires sur rade, parcourt les rues en réclamant, avec cris et menaces, la 1. Plus tard place de la Victoire.