Grandes figures coloniales I : Victor Hughes, le conventionnel

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VICTOR HUGHES

de l'Eglise Saint-François 1 et se prépare à Ja défense. Le gouverneur intervient. Il propose de parlementer avant d'en venir aux mains. Des deux côtés on reste sur les positions. Les planteurs exigent la démission de la municipalité; le maire refuse formellement. Enfin, effrayés de la suite qu'allait avoir leur projet, les planteurs se retirent. Le 3 septembre 1790, le Comité colonial prend la résolution suivante : « Le Comité colonial, attendu la vacance de l'Assemblée coloniale, ayant repris le cours de ses séances, a entendu le rapport de MM. L'Etang, Foulquier, D'Artigaux et Courroux, députés, en exécution de l'arrêté du 26 du mois dernier, vers nos frères de la ville de la Pointe-à-Pitre malheureusement divisés, et délibérant sur ledit rapport, le Comité déclare qu'il a reçu avec le sentiment de la plus sincère fraternité la bonne nouvelle de la paix rétablie par lesdits députés. Considérant que la ville entière, par un vœu commun, exprimé en assemblée nombreuse de la paroisse, a accueilli avec acclamation l'invitation de l'Assemblée coloniale; qu'après les communications nécessaires avec les citoyens détenus, lesdits commissaires ont eu le 1.

Aujourd'hui la cathédrale

loupe.

Notre-Dame

de Guade-


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