Grandes figures coloniales I : Victor Hughes, le conventionnel

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LES

CORSAIRES

DE

LA

GUADELOUPE

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Sans avoir l'âme troublée, Toujours le plus fort sera. Ah! ça ira (ter). Ah! ça ira, ça ira, ça irai Petits comme grands sont soldats dans l'âme; Ah! ça ira (ter) Pendant la guerre, aucun ne trahira, Avec cœur tout bon Français combattra; S'il voit du louche, hardiment parlera. Ah! ça ira (ter) Lafayette dit : « Vienne qui voudra »! Le patriotisme leur répondra Sans crainte ni feu ni flamme. Le Français toujours vaincra. Ah! ça ira, ça ira, ça ira!

La Marseillaise1, de Rouget de 1' Isle, fut composée en Alsace, à Strasbourg, et chantée pour la première fois, par l'auteur, le 25 avril 1792, chez le maire Dietrich. Un remarquable tableau de Pils a consacré les légendes de cette première audition. A l'origine, Rouget de l'Isle l'intitula Chant de guerre. Parvenu à Marseille, ce chant patriotique eut un grand succès et quand, le 29 juin 1792, les volontaires du « Bataillon de la Cannebière » partirent pour Paris, un arbre de la Liberté fut dressé sur le Petit Cours et tout le monde de répéter en chœur : 1. La marseillaise fut décrétée Chant National le 14 juillet 1795.


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