Grandes figures coloniales I : Victor Hughes, le conventionnel

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VICTOR

lets et des bombes.

HUGHES

Il recommence

un feu

plus soutenu. Le 9 novembre, Victor Hughes, qui avait été retenu à la Pointe-à-Pitre par la maladie, arrive

à Basse-Terre,

avec

des

canons

et

d'autres munitions. Tout est prêt, une attaque

générale

est ordonnée pour le 19 au 20,

dans la nuit, lorsque les Anglais abandonnent le fort. Dans le plus grand silence ils descendent vers la mer, par la poterne du Sud, et s'embarquent sur une escadre; de; quatre vaisseaux et quatre frégates venus, à la tombée de la nuit, mouiller en face du fort, sous le commandement de l'amiral Jervis. Ce der-

Les où emportant

nier portait l'ordre d'abandonner l'île. Anglais

fuyaient

honteusement cette terre

ils avaient apporté la désolation, la malédiction de tous.

A trois heures du matin, le brave et habile Pélardy entre dans le fort évacué et est très étonné d'y trouver 76 pièces de gros calibre, 75 milliers de poudre, plus de 20.000

boulets,

1.200 gargousse;s pleines, 150.000 cartouches, 854 fusils et beaucoup de

vivres.

Pélardy envoie aussitôt un dragon venir

Hughes

qui

l'Espérance. Le « Qu'est-ce donc

pré-

logeait sur l'habitation

proconsul »,

1

cria-t-il

était

couché. aide-

à Caffin,son

\. Il s'appelait Tonton Michaux.


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