Belain d'Esnambuc et les Normands aux Antille

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III

mes travaux toute la route que j'ai projeté de suivre, j'aurai du moins laissé ma trace dans le bourg où le brave Béarnais combattait. Quant à moi, je puis l'assurer, ma pensée y reviendra plus d'une fois. J'ai encore dans le cœur l'émotion que j'y ressentis, le 9 septembre de l'année dernière, lorsque je vis le peuple se presser de toutes parts pour venir rendre hommage à la mémoire de Belain d'Esnambuc, lorsque j'entendis dans la bouche du dernier paysan le nom du Pionnier, nom perdu depuis plus de deux cents ans, et qui la veille encore était enseveli dans les archives. C'est pourquoi ce serait de l'ingratitude de ma part que de ne pas faire savoir ici ce que je dois aux conservateurs de ces papiers qui m'ont aidé de leur obligeance dans mes recherches soit à Paris, soit en Normandie. A Paris, au Ministère des Affaires Étrangères, M. Dumont, sous-directeur des archives, et M. Tétot ; à la Bibliothèque impériale, M. Paulin Pâris ainsi que M. Reynaud, de l'Institut, et M. Lacabane; aux Archives générales de l'Empire, M.Huillard-Bréholles, ont été pour moi d'une complaisance parfaite. En Normandie, à Rouen , M. Barrabé, archiviste de la chambre des notaires ; M. Charles de Beaurepaire, archiviste de la Préfecture, et son adjoint M. Tinel ; à Yvetot, M. Caudebec, greffier du tribunal civil ; à Dieppe, M. Le Corbeiller, notaire, m'ont prêté un concours précieux. Pour tout dire, je ne saurais trop remercier les secrétaires de toutes les mairies du pays de Caux dont j'ai consulté les registres d'état civil.


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