— 238 — vaise issue a une affaire majeure, il engageait quelquefois les parties à s'accommoder. » Les Jésuites auraient rencontré devant ce tribunal certaines sympathies et surtout la justice ; et en supposant, par impossible, que leur appel n'y eût pas eu gain de cause, l'affaire du moins n'aurait pas dépassé les bornes d'un procès ordinaire ; peut-être aussi que les juges auraient conseillé aux appelants de renoncer à soutenir le procès et de l'étouffer sans éclat. En tout cas « le Grand Conseil ne se serait jamais immiscé dans l'examen de l'Institut ; il se serait borné à prononcer sur la question qui consistait à savoir si la société était solidaire pour les engagements1 » contractés parle P. La Valette.
Revenons maintenant en arrière, et racontons ce qui se passa après l'arrêt du 8 mai 1761, condamnant le Général et en sa personne toute la Société à payer à la maison Lioncy et Cic les sommes dues par le P. Lavalette, et en outre cinquante mille livres de dommages et intérêts. \. Sénac de Meilhan, p. 168.