— m le Provincial Joseph Allanic et les PP. Alexis de Houx, Claude Frev. Franc ois de Beauvais et Antoine de Montigny. La plupart des consulteurs étaient indécis sur la conduite à
tenir ; aussi les avis furent-ils partagés au début de La séance. « Le P. Frev, après avoir écouté tous les avis, écrit Sénac de Meilhan ', ouvrit celui de porter L'affaire au Parlement et (le décliner la juridiction du Grand-Conseil. Beaucoup de ceux qui composent le Grand banc, aussi bien que celui du Grand-Conseil, dit-il, sont nos élèves ; le Parlement connaît nos droits, et il sera sensible à la confiance que nous lui marquerons, en nous soumettant à sa juridiction. Enfin, si nous gagnons notre procès, comme je n'en doute pas, le jugement aura d'autant plus d'authenticité que l'on est persuadé dans le public que le Parlement nous est contraire. Cet avis parut fondé et fut adopté, tandis qu'il n'y
en avait pas véritablement de plus fatal pour les Jésuites '. » I.appel de toutes les sentences consulaires soit de Paris, soit de Marseille, fut donc porté au Parlement.
A peine connue, cette décision fut accueillie par les ennemis de la Compagnie avec une joie extrême, et par ses
t. Dans M.
les
Craufurd,
Mêl&tUfet
d'Iiisloire
et de littérature
on lit un morceau attribué
à
publiés
par
Sénac de Meilhan et inti-
tulé : Deal ruction des Jésuites en France. C'est de ce morceau que nous avons extrait le passage cité dans le texte. 2. Le P.
Griffet
au R. P. Général;
Paris, 7 juillet 1761 : « Erat
cui peculiari attributs sunt. Plaprocuratori provincia- Francis,
appellationi locus ad Magnum, ut vocant, Consilium, privilegio causa- nostra- à Rege chrislianissimo cuit Patri Frev et P. de Montigny,
aliisque
ipsorum asseclis, ut appellalio fieret ad Curiam Parlamenti
nobis imt'ensissimam. Reclamavi S. .1.).
quantum
potui, sed frustra » (Arch.