A Saint-Eustache, île hollandaise, l'agent s'appelait Constance. Il fut longtemps à son service, puis il se retira à la Dominique, où il conserva, dans un ordre parfait, toute sa correspondance commerciale avec le P. Lavalette ; il la montra sans difficulté, en 171)2. au P. de la Marche, et lui exprima toute la tristesse qu'il éprouvait de voir ce religieux en relation d'affaires avec des gens, qui presque tous sans vertu, sans probité, sans honnêteté, sans fortune, avaient fini souvent par s'enrichir au détriment de la Mission des Iles du Vent *. (Jn troisième agent, à la Guadeloupe, du nom de Valentin, communiqua également au P. de la Marche les preuves irréfutables du négoce interdit aux prêtres. Enfin, le P. Lavalette avait sous ses ordres un homme, connu à Saint-Pierre, très attaché aux missionnaires, le négociant Dutesca, qui lui servait d'agent ambulant aux îlos de Sainte-Lucie et de Saint-Vincent, partout où il jugeait à propos de l'envoyer Comme preuves du commerce, le P. de la Marche trouva
solvendum, peiiculum et impensas quaslibet alias ; eâ tamen lege ut in pactionibus, quæ
ad ejusmodi mercaturam pertinebant
solum
Isaaci nomen appareret » (Arch. gen. S. J.). 1. « Pridiè cal. febr., Arundincto (Roseau) discessimus, et dùm
via m
carperemus ad pra-dium nostrum in eâdem insula Dominicanà
situm, serè divertimus in villain Dni Constance,
qui
per multos annos
proxeneta fuit patris Antonii in insula sancti Eustacliii, qua1 Ra ta vomi n ditioni subjacet in Americà. Nihil moratus est exhibere mihi totam et quidem iminensam negociationum commissarum seriem miro
à se
sibi à
P. Antonio olim
digestam ordine; et simul ingemuit
quod P. Anlonius négociation uni suarum adhibuisset socios
plerique
quorum
virtute, probitate, integritatc non minus destituti quam
fortunis, rem suam prius angustam aut potius nullam in immensum
Bsepè
auxerant cum maximo possessionum
ac
fortunarum
detrimento » (Ead. epist.). 2. Lettre d'un négociant de la Martinique..., p. 15.
missionis