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§ 2477
24 LECTURE
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ORTELIUS, s'est obstinément efforcé de réduire au
Cara-
le Vincent P i n ç o n de ces grands géographes,
papori
M. D'AVEZAC a imprimé deux fois une opinion bien con traire : en 1857, page 221 du Bulletin de la Société de Géographie, 133 du tirage à part; en 1858, pages 252-254 du Bulletin, 124-126 du tirage à part. Le docte critique soutient que le Vincent P i n ç o n de MERCATOR et d'Ortelius est, non pas le Carapapori, à un degré
quarante-cinq
cinq
degrés
minutes
quarante-cinq
l ' E s s é q u è b e , par
sept
Nord, mais bien le Maroni, minutes,
et peut-être
à
même
degrés.
J'en témoigne à l'honorable critique la plus vive recon naissance. Puisque les latitudes si basses données par MERCATOR et par ORTELIUS au V i n c e n t Pinçon, —
minutes,
—
un degré tout juste, —
un degré
n'empêchent pas d'y
voir une rivière située par la latitude vraie quarante-cinq
minutes,
de cinq
degrés
d'y voir m ê m e une rivière située
par la latitude vraie de sept
degrés,
pourquoi empêcheraient-
elles d'y reconnaître l'Oyapoc, à la latitude vraie degrés quatre
vingt
de quatre
minutes?
2477. Mais sur quoi M. D'AVEZAC se base-t-il pour justifier sa manière paradoxale de rejeter le Vincent Pin çon loin de l'Oyapoc? Le docte critique se base sur la distance qui sépare de l'Amazone le Vincent P i n ç o n de MERCATOR et d'ORTELIUS. Il se base sur la parité qu'il trouve entre les cartes de MERCATOR et d'Ortelius et les cartes de VAN LANGREN et de WYTFLIET, dans lesquelles le Vincent P i n ç o n est visiblement situé à
cent trente
lieues espagnoles du G a p
N o r d continental. M. D'AVEZAC prend pour le
C. do Norte
de VAN LAN-
GREN et de WYTFLIET la pointe anonyme où se termine,