L'Oyapoc et l'Amazone : question brésilienne et française. Tome second

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e

§ 2429

23

LECTURE

( 311 )

côte de la Guiane, que les Espagnols appellent Ri­ vière de of Guiana, 2429.

Canoas.

»—

« towards

Wiapoco

on the Coast

which the Spaniards call Riuer of

Canoas.

»

M. D'AVEZAC, en 1858, page 256 du Bulletin,

128 du tirage à part, conclut de ce témoignage

direct et

« que le n o m indigène d'Oyapoc avait, pour les

formel,

E u r o p é e n s , une synonymie connue et certaine, exclu­ sive du n o m de Vincent Pinçon. » Mais une pareille conclusion dépasse les prémisses. A u lieu de pour ment pour

maître

les Européens,

il fallait dire simple­

JEAN WILSON.

Or maître JEAN WILSON peut bien avoir été u n habile ouvrier; mais, en histoire et en critique, il était loin d'être maître. Il dit que le bâtiment sur lequel CHARLES LEIGH se rendit à l'Oyapoc s'appelait

le Phénix;

et CHARLES LEIGH

déclare lui-même, dans PURCHAS, que ce navire s'ap­ pelait

the Olive Plant,

l'Olivier.

Il dit que CHARLES LEIGH mouilla dans l'Oyapoc le 20 mai; et CHARLES LEIGH déclare lui-même que ce fut le 22. Il dit que CHARLES LEIGH et ses premiers colons arri­ vèrent à l'Oyapoc le vingt

mai suivant;

et il n'indique

ni le mois, ni l'année de leur départ d'Angleterre. Il dit que, de retour d'une expédition à la rivière de C a y e n n e , les Anglais de l'Oyapoc apprirent des In­ diens, que trois navires hollandais étaient mouillés dans l'Amazone, et que l'un de ces navires visiterait leur colonie dans deux mois environ, ce qui se trouva vrai ; et il ajoute : « Mais je n'ai pu m'imaginer par quel m o y e n ils l'avaient su; à moins que ce ne fût au m o y e n de leur démon, qu'ils appellent Payé.

» —

« But by what

meanes they k n e w it J could not imagine, except it were by their diuels meanes, which they call

Peyar.

»

Dans de telles conditions, il n'y avait pas à attendre


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