e
§§ 2403-2407
22
LECTURE
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cordaient les Portugais, se trouvait voisine des bouches de ce grand fleuve? car celles de l'Oyapock sont mani festement trop éloignées pour prêter matière à ce genre d'inquiétude. »
2403. solide
Mais voici la réplique du Brésil au point le plus
de l'argumentation de l'honorable Plénipotentiaire
de France. 2404.
Ce n'est pas seulement
le
Garapapori qui est en
communication
possible avec l ' A m a z o n e . Cette possibilité de
communication
s'étend, et de la manière
qu'à l ' O y a p o c , jusqu'au
2405.
fleuve du G a p
la plus facile, jus-
d'Orange.
Gela était extrêmement probable, d'après la pre
mière partie de ces lectures, consacrée à la véritable défi nition de l'Oyapoc, et d'après la note de Pays
noyez
inscrite de l'Araguari au Cap d'Orange dans la carte de F E R R O L L E S . (§§ 9-13, 2215.) 2406.
Et c'est un fait, positivement constaté par des
témoignages irrécusables. Premier
2407.
KEYMIS,
Relation
témoignage.
de son
voyage
à
la
Guyane
en 1596, publiée à L o n d r e s en 1598. L'édition originale de ce travail doit être d'une grande rareté, puisqu'elle ne se trouve pas à Paris. Mais on en trouve la reproduction intégrale, — titre de « A Relation of the second Voyage to Guiana, and
—
written in the yeere 1596, by L A U R E N C E
KEYMIS
sous le performed Gent. »,
dans le troisième volume, pages 666-689, de la col
lection de H A K L U Y T ,
imprimée à L o n d r e s en 1600, et
existant à la Bibliothèque Impériale de Pari s, Fol. O. 1189. (§ 2313.) K E Y M I S termine sa Relation par une
Table des rivières
de la G u y a n e , dans laquelle les cinq premiers n o m s sont