L'Oyapoc et l'Amazone : question brésilienne et française. Tome second

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§§ 2389-2394

e

22 L E C T U R E

Et le n o m de Yapoc

( 295 )

appartenait exclusivement au

fleuve du C a p d'Orange, et était plus connu en E u r o p e qu'oYAPOc. (§§ 306-317, 441-446, 960-966, 1143-1145, 21032107). Et l'étymologie du mot indien prouve que le fait de son application exclusive au fleuve du C a p d'Orange, est fondé sur le droit le plus légitime. (Lecture 18). 2389.

Si les Demandes

du Roi de Portugal,

spécifiques

présentées au Congrès d'Utrecht en 1712, ne donnaient à la rivière limite que le n o m de Vincent

Pinçon,

c'est

que ce n o m était le seul dont les Portugais se servaient pour désigner la rivière du Cap d'Orange. (Lecture 17, titre 34).

2390. le Vincent

Des Portugais Pinçon

et des Brésiliens

d'avec l'Oyapoc.

ont distingué

Mais, outre que leur

témoignage est très postérieur au Traité d'Utrecht, outre qu'ils n'ont fait une pareille distinction que par pure con­ fiance dans les auteurs français, ces Portugais et ces Bré­ siliens soutiennent formellement que la limite d'Utrecht est à l'Oyapoc, au fleuve du C a p d'Orange. (Lecture 19). 2391.

B E R R E D O dément lui-même l'opinion qu'on lui

prêtait. (Lecture 21).

2392.

Le fameux Memorandum

de 1699 ne paraissait

formidable que par l'oubli complet d'une foule de docu­ ments imprimés. (Lecture 20). 2393.

Le désistement des Portugais en 1732, est nul.

D'abord, ce ne fut pas le fait du Gouvernement, mais celui d'un simple gouverneur de province. Puis, ce désistement se bornait au Cachipour, tout à côté de l'Oyapoc. Et puis, il fut retiré immédiatement par son propre auteur. (§§ 371-374, 1128, 1164-1167.) 2394.

Le silence des Portugais et des Brésiliens

durant l'occupation du territoire en litige, à la fin du siècle dernier, n'est pas à invoquer.


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