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NOTE COMPLÉMENTAIRE
légendes, écrite derrière le fleuve mots : « el Rio de
Marañon,
dulce. », « Le fleuve de y entrent
DOUCE
vingt
en
mer.
avec toute clarté, dans le zone;
et ils trouvent
de
» Cette indication
Marañon
l
la m a r tomã agua est très grand;
Marañon
l'EAU DOUCE,
par
lieues
finit par ces
es m u y grande & entran
marañon
nauios por agua dulce & 20, leguas navires
§ 2628
les
l'EAU
montre
de RIBEIRO,
l'Ama-
car nous avons v u au § 2541 ce témoignage irrécu
sable de M . DE MONTRAVEL : « Je n'ai remarqué, à l'em bouchure zones,
d'aucune
rivière autre que celle des
Ama-
les eaux être douces à six milles au large de la
côte. » Or DIOGO RIBEIRO avait assisté en 1524 à la Junte de B a d a j o z , à cette junte dans laquelle, d'après le témoi gnage irrécusable D'HERRERA, les P o r t u g a i s posaient le méridien de Tordesillas ( c o m m e RIBEIRO le pose lui-même) à
l'Ouest
du
bord
occidental
du
Maranon
(§§ 1617-1618).
U n e autre précieuse confirmation nous est fournie par le texte de M . KOHL. C'est sur l'importance d u m o t
Monta-
ñas, établie aux §§ 2512-2520, pour faire reconnaître la rivière d u
Cap
m ê m e sans le n o m de ce cap
d'Orange,
et sans le n o m
Voici ce que dit le savant Alle
d'Oyapoc.
m a n d , pages 131-132, décrivant du Nord-Ouest au Sud-Est, d'après les deux cartes par lui éditées, le littoral de la Guyane : « Près de R. baxo la côte quitte la direction de Sud-Est, qu'elle avait gardée jusque-là, et elle prend la direction du Sud, en formant, surtout dans la carte de 1527, u n angle aigu. C'est ce que fait la côte de la G u y a n e à la proximité du Cap d'Orange
actuel; il est donc probable
que nous nous trouvons devant ce cap. L e n o m de Montañas,
qui apparaît à côté d u Rio B a x o , donne encore plus
de probabilité à cette assertion; car on trouve à la proxi mité d u
Cap
d'Orange
actuel les Montagnes
d'Argent.
Ce sont les premières terres hautes que l'on découvre sur cette côte, en venant des pays bas du delta de M a r a ñ o n ;