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26 LECTURE
§§ 2602-2604
dix-sept livres français, imprimés de 1721 à 1857, que m ê m e la F r a n c e , m ê m e le Gouvernement Français, recon nurent positivement que la rivière fixée à Utrecht pour limite définitive de la G u y a n e F r a n ç a i s e et d u Brésil est la rivière du
Cap
d'Or ange.
(Lecture 17, titres 38 à 48,
50 à 54, 57, 60, 61, 63).
2602.
Mais la rivière du G a p d'Orange ne constitue
que la limite
maritime.
Il reste à étudier la limite 2603.
Comme
intérieure.
le dit fort bien, en 1855, la Réponse
Préliminaire du Gouvernement Français, « cette question est intacte. »
2604. Nous avons v u les passages suivants de M . MALOUET, dans son rapport de 1776 au ministre de la marine et des colonies : « Il est notoire que les Portugais... nous ferment toutes les avenues du Rio-Négro, dont la navi gation seroit pour nous si importante. » — « C o m m e il pourroit être dangereux de paroître douter de la légitimité de nos droits, on croit que le préambule nécessaire à toute négociation seroit de déclarer à la cour de P o r t u g a l que le Roi, aux termes du Traité d'Utrecht, a ordonné l'éta blissement d'un poste dans la baie de V i n c e n t P i n s o n , d'où Sa Majesté se propose de faire tirer une ligne droite de l'Est à l'Ouest pour la fixation des limites. » — « Indé p e n d a m m e n t de la pêche du lamentin, et de l'augmentation de terres que cet arrangement nous assure, il nous ouvre la traite des bestiaux au P a r a ; et par Rio-Négro, la navi gation interlope sur le fleuve des A m a z o n e s , » (§§ 485, 2158). Nous avons v u que le Gouvernement Français, modi fiant, à l'avantage de la F r a n c e et sans aucun préambule, la proposition de M . MALOUET, ordonna aux administra teurs de la G u y a n e , dans la m ê m e année 1776, d'établir