L'Oyapoc et l'Amazone : question brésilienne et française. Tome second

Page 14

e

( 274 )

20

LECTURE

§ 2331 er

Le texte suivant, page 40 du m ê m e tome 1 , montre de la manière la plus convaincante que le Cap d'Orange, placé par M I L H A U à deux degrés, était bien le Cap d'Orange d'aujourd'hui, à quatre degrés et quelques minutes : Le douze [août 1724] nous reconneumes le Cap d'Orange, où nous c o m m e n ç a m e s à uoir dans les fonds, les montagnes

2331.

d'argent. »

BARRÈRE,

E n 1743. dans le livre constituant le 44 titre e

du Brésil (Lecture 17).

Texte complet des pages 10-12, citées au § 2141 : « Toute la G u i a n e est arrosée par u n grand nombre de rivières, dont la plupart ne sont navigeables que par des petits bâtimens. La plus considérable qu'on trouve après avoir doublé le Cap de Nord, est celle de Cachipour. Cette riviére naît des montagnes qui sont bien avant dans les terres, & vient se jetter dans l'Océan par les D E U X degres de latitude septentrionale. Vers sa source habitent des Indiens Palicours, & des N o r a g u e s . Ces derniers sont, de tous les Sauvages, les plus grands Antropophages. Au-delà de Cachipour, on ne voit plus rien sur la côte que quelques Criques. Mais après cela, en côtoyant u n peu avant, on reconnoît le C a p d'Orange, qui est une terre assez élevée, & qui s'avance fort peu dans la mer. Tout près de ce cap, on trouve une petite riviére qui ne mérite pas beaucoup d'attention, & que les Indiens appellent Coupiribo. E n rangeant ensuite la côte de l'Est à l'Ouest, on entre dans l'embouchure d'Ouyapok. Ouyapok est la plus grande riviére de toute cette côte : elle se rend dans la mer par les T R O I S D E G R E S E T D E M I de latitude Nord (*). »

(*) E n 1766 : Carte: Guyane,

Terre

Ferme

Isles Antilles,

lle

et N

Es-


Issuu converts static files into: digital portfolios, online yearbooks, online catalogs, digital photo albums and more. Sign up and create your flipbook.