e
( 374 )
25
LECTURE
§ 2547
sboccaua in mare cò grandissimo ipeto : Dauanti da laqle bocha erano moiteĩsule.» Le fleuve débouchait
dans
la mer
AVEC UNE TRÈS GRANDE
IMPÉTUOSITÉ. Et M . LARTIGUE, à la page 31 de son Instruction
Nau-
publiée à Paris en 1827, nous dit ce qui suit : « D u côté de l'île Marajo, les courans de flot font, dans les grandes marées de l'hivernage, environ six milles à l'heure; ils font de huit à dix milles le long de la côte située entre M a c a p a et le cap N o r d . Leur vitesse est si considérable, qu'il est impossible de tenir à l'ancre au milieu du fil du courant. » tique
sur
les côtes
de
la
Guyane
Française,
Devant
la bouche
du fleuve il y avait
PLUSIEURS ÎLES.
Cherchons dans les cartes de M. DE MONTRAVEL. Il n'y a aucune île devant la grande embouchure qui s'étend du Cap M a g u a r i au Cap du N o r d . A u c u n e île devant la ligne qui joint le Cap M a g u a r i à la pointe méridionale de l'Araguari. A u c u n e île devant la bouche de l'Araguari. Et il y a plusieurs îles, DOUZE sur les cartes de M . DE MONTRAVEL, devant la bouche occidentale de l'Amazone, devant le canal borné par la pointe Nord-Ouest de C a v i a n a et par la pointe Jupati. La
bouche
avait
QUINZE MILLES.
Mesurons sur les cartes de M . DE MONTRAVEL. D u Cap M a g u a r i au Cap du N o r d , 90 milles. D u Cap M a g u a r i à la pointe méridionale de l'Ara guari, 65 milles. D'une pointe à l'autre de l'Araguari, 4 milles seu lement. Et de la pointe Jupati à la pointe Nord-Ouest de Caviana, précisément QUINZE milles. 2547. Le canal occidental de l'Amazone est à vingt lieues françaises de l'Araguari. L'Araguari est donc hors de cause.