L'Oyapoc et l'Amazone : question brésilienne et française. Tome second

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LECTURE

§§ 1957-1959

C'est une désignation plus précise que ne l'aurait été la latitude. La latitude peut varier avec l'observateur. Mais, depuis son introduction, peu avant l'année 1625, le n o m de Cap d ' O R A N G E , m o n u m e n t hollandais sur les côtes américaines, a toujours appartenu invariablement, dans toutes les cartes, dans tous les textes, à la pointe orientale de la baie actuelle d'OYAPOC. 1957. La déclaration officielle du commandant por­ tugais, faite à la fin du mois de juin 1688, fut officielle­ m e n t portée aussitôt à la connaissance du Gouvernement Français. Donc, en signant, en 1700, le Traité de L i s b o n n e ; en signant, en 1713, le Traité d'Utrecht, le Gouvernement Français savait parfaitement que la limite réservée par le premier de ces traités, la limite définitivement accor­ dée au Portugal par le second, était la rivière du C A P D ' O R A N G E , appelée par les Portugais Rivière de V I N C E N P I N S O N et par les Français OYAPOC. 1958. Il devient superflu de continuer à dérouler les titres du Brésil, puisque, par ce seul document, la cause brésilienne est gagnée. Poursuivons toutefois, et nous verrons de plus en plus, combien la vérité est harmonique. 1959. Mais ne laissons pas échapper la parfaite con­ cordance de la déclaration de l'officier portugais en 1688 avec celle du gouverneur français en 1666, avant l'appa­ rition de F E R R O L L E S à C a y e n n e .

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