L'Oyapoc et l'Amazone : question brésilienne et française. Tome second

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LECTURE

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finit à deux degrés cinquante minutes de l'autre côté de l'équateur, à la rivière de V i n c e n t P i n ç o n au delà du C a p Nord. » « L'empire portugais [en A m é r i q u e ] s'étend sur le littoral jusqu'à la rivière Ojapoc ou de V i n c e n t Pinson, située à la hauteur de deux degrés cinquante minutes de la ligne vers le Nord. » 1866. = E n 1746, trente-trois ans après le Traité d'Utrecht, étaient livrées à l'impression, à L i s b o n n e , les Annales historiques de l'État de Maragnan de B E R N A R D O P E R E I R A D E B E R R E D O , publiées en 1749, après la mort de l'auteur. B E R R E D O avait servi glorieusement pendant la guerre qui fut terminée par la paix d'Utrecht. Il avait été gouverneur de l'État de M a r a g n a n pen­ dant quatre ans, à partir du 18 juin 1718, c'est-à-dire à partir de la cinquième année après le Traité d'Utrecht. Dans tout le cours de ses Annales il fait éclater le plus vif intérêt pour la question des limites du Brésil avec la G u y a n e Française. Il rend compte de la prétention émise en 1691 par le M A R Q U I S D E F E R R O L L E S , — que la limite des deux colonies devait être formée par l'Amazone. Il donne la substance du Traité provisionnel du 4 mars 1700. Il s'exprime en ces termes sur le Traité définitif d'Utrecht : « C o m m e il comprenait le renoncement du Roi Très-Chrétien au droit qu'il voulait avoir sur la partie Nord de la grande rivière des A m a z o n e s , les injustes prétentions de la monarchie française ont cessé pour toujours. » Et il se fait u n plaisir de proclamer que son ouvrage n'est pas u n impromptu, mais le fruit de vingt-huit années de travail. E h bien,

BERNARDO

PEREIRA

DE BERREDO.

Argumentation française.

qui, mieux


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