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forces françaises à Amapá »
e
§§ 1851-1853
LECTURE
Vicente
Pinçon
ou
sur le lac
1851. = U n autre Portugais-Brésilien fort estimable, M. A N T O N I O L A D I S L A U M O N T E I R O B A E N A , établi au Para depuis 1803, et qui s'était attaché d'une manière toute spé ciale à l'étude de la géographie et de l'histoire de la pro vince de sa résidence, a publié au Para m ê m e deux ouvrages qui font autorité : E n 1838, Compendio das eras da provincia do
Pará;
E n 1839, Ensaio Corografico sobre a provincia do Partá. E h bien, M. B A E N A a dit en 1838 : « La rivière de C a l ç o e n e vient après le C a p N o r d Les cartes lui donnent le n o m de Vicente Pinçon. » Et il a répété en 1839 : « L'embouchure de cette for midable rivière [l'Amazone] a eu le n o m de Mer douce, que lui donna V I C E N T E P I N S O N , après avoir pénétré dans la rivière C a l ç o e n e , à laquelle il imposa son n o m , qui apparaît encore aujourd'hui sur quelques cartes. » 1852.
=
En
1841,
M. M A N O E L J O S É M A R I A D A C O S T A E
SÁ,
ancien secrétaire général au ministère de la Marine et des Colonies à L i s b o n n e , et qui était peut-être le Por tugais de son temps le mieux informé de tout ce qui regardait les limites du Brésil, offrit à S A M A J E S T É B R É S I L I E N N E u n travail spécial sur la question de l'Oyapoc, intitulé : « Compendio historico do occorrido na demarcação dos limites do Brasil do lado da Guyana Franceza. » E h bien, après avoir rapporté dans son texte l'article 8 du traité d'Utrecht, M. C O S T A E SÁ ajoute en note : « Re marquons, en passant, la confusion de ces n o m s [Japoc et Vincent Pinson] appliqués à une seule et m ê m e rivière, tandis qu'ils appartiennent à deux rivières différentes. » 1853. = E n 1842, quand il y avait six ans que le Gou vernement Brésilien n'avait pas cessé de se préoccuper sérieusement de la question de l'Oyapoc, on lithographia aux archives militaires de Rio d e Janeiro, dépendant du Argumentation française.